Un soir, un quai.
Les cheveux sentent encore le large, écume et insouciance.
Jambes bronzées et parures d’été crient, non ce n’est pas fini.
Arrogance des postures. Ambiance imposture.
Dans les yeux fatigués se lit le refus.
Je ne suis pas rentré, jusqu’au bout j’y suis.
Cette parenthèse nous a rendu vivants, elle ne se referme pas ici.
Pas sur ce quai.
Pas sûr…
Et puis le quai s’est vidé… Ceux là sont rentrés.
Les prochains arrivent, petit a petit, égrainés au compte-goute d’une rentrée impitoyable, tandis que les précédents poursuivent le deuil d’un été qui ne cessera de vivre que dans la promesse du prochain.